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Vie de femme
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Vie de femme
7 février 2006

La blonde et le physicien 1

Une blonde, amoureuse d'un physicien décide de comprendre pourquoi elle est amoureuse. La philosophie des sciences aura t'elle une réponse ?

Elle décide d'aller voir Mayer, Colding et Joule et leur pose sa question. On lui demande alors ce qui fait qu'elle pense être amoureuse, car là rien n'est prouvé.

Elle répond qu'une chaleur incroyable l'envahi lorsqu'elle évoque son nom.

Nos trois hommes réfléchissent et répondent : Il s'agit de thermodynamique... rien d'inquiétant ..

Elle va alors voir Clausius qui lui répond que cette chaleur doit la pousser à se mettre en mouvement évoquant la puissance... car la transformation de la chaleur en mouvement se présente comme un processus orienté dans le temps de façon absolue et irréversible.

Me mettre en mouvement.. ben vi, mais pour aller où ?

Ah non répondit Mach, elle doit s'en tenir au faits... il n'existe pas de mécanismes purement mécaniques...elle doit se limiter à l'expression des faits observables, sans construire d'hypothèses derrière ces faits, où plus rien n'existe qui puisse être conçu ou prouvé... Ce ne sont que des sensations et les théories scientifiques ne sont que des copies de ces sensations avec lesquelles il faut communiquer.

Ben vi, des sensations c'est sûr mais j'en fait quoi ? La blonde en perd son latin qu'elle n'a pas d'ailleurs...

Elle décide donc d'aller voir Hermann von Helmortz qui lui rétorque que le but final des sciences théoriques est de trouver les causes constantes des phénomènes.

Ben c justement ce qu'elle souhaite savoir ... pourquoi ce phénomène l'envahit t'elle alors qu'elle le rejette ?

Plank lui répond que ce phénomène est lié à une réalité en soi. Que cette réalité ne puisse être atteinte par la science n'empêche pas qu'elle joue le rôle d'un "pôle d'attraction" pour ses démarches. Et Meyerson de répondre que la loi ne suffit pas à expliquer le phénomène. Elle joue certes un rôle immense dans la science, puisqu'elle permet la prévision et, partout, l'action. Mais elle ne contente pas l'esprit qui cherche, au-delà d'elle, une explication au phénomène.

Zut, retour à zéro pour la blonde ...

Elle passe sur la relativité d' Einstein... mais il lui avoue quelque chose d'étonnant. Pour trouver la longueur d'un objet, il nous faut accomplir certaines opérations physiques. Par conséquent, le concept de longueur est fixé quand sont fixées les opérations par lesquelles la longueur est déterminée et cela s'appelle l'opérationnisme.

La blonde se gratte la tête car elle n'en était pas encore pratiquer l'opérationnisme avec le physicien mais se dit que d'après ses expériences, Einstein a tort puisque l'"objet" euh... pas encore mesuré  n'est pas dans un état constant selon le moment et qu'il existe dans le temps des paramètres cachés ? Enfin ce ne sont que des réflexions de blonde... Mais ça commence à fumer...

C'est alors qu'elle rencontra Wittgenstrein qui lui dit que le sens d'une proposition est la méthode utilisée pour y répondre...

Mais QUELLE METHODE ???

Et Waismann de rajouter "le sens d'une proposition, c'est sa méthode de vérification"...

Encore faut-il trouver la méthode !!! En plus elle ne demande qu'à vérifier ... oupss

Et voilà que Neurath lui indique qu'elle doit également vérifier son énoncé.

Tin... ma question est pas claire ??

Elle voulut rencontrer Schlick, mais trop tard, il était mort, tué par un des ses élèves.. pffffff ça fait froid dans le dos. Dommage, il lui aurait sûrement dit qu'elle détenait la question de la vérité...

Elle passe alors voir Bachelard qui la rassure.

Il faut analyser la formation du concept. Une telle formation ne se conçoit qu'au prix d'une polémique contre des "évidences" communément partagées et ancrées dans d'autres modalités de pensées humaines. Comme ces évidences, qui apparaissent rétrospectivement comme un tissu d'erreur tenaces se trouvent enracinés dans l'imaginaire, porteur, par le langage, de valeurs affectives inconscientes.

Ben vala c'est ça, personne veut la croire quand elle dit qu'elle est tombée amoureuse en quelques jours !!!

Merci Bachelard..

Mais j'ai toujours pas la réponse à ma question ... Pourquoi ???

Euh.. en passant elle demande à Thomas Kuhn s'il existe un paradigme des blondes.. il ricana.. pfff

Dommage, ça aurait pu aider..

Elle entend alors parler du "cognitivisme"... avec une histoire de câblages neuronaux et circuits électroniques...

Elle cause alors avec le prix Nobel Gerald Edelman qui lui répond par une autre question .. Qu'est-ce que l'individu Humain ? Quelle est la part de l'animalité qu'il reçoit de la phylogenèse ?

Et là la blonde s'aperçoit qu'elle n'est qu'un animal qui philosophe... En fait elle ne serait qu'un animal qui ne philosophe pas elle se serait sûrement déjà jeté sur le physicien pour mesure l'objet façon EInstein...;-)

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