Simple comme un coup de fil...
Je suis allée chez le médecin ce matin car j'étais pétrie d'angoisses à répétitions qui m'empoisonnaient depuis quelques temps... mois... je ne sais plus. J'ai des analyses à passer demain et une écographie de la thyroïde. Peut-être que cela provient finalement d'un problème physique ?
Je suis à fleur de peau et tout les évènements de la vie courante ont tendance à prendre des proportions qu'ils ne devraient pas avoir comme l'annulation de cette soirée dans laquelle j'avais mis beaucoup d'espoir. Le simple fait d'écouter de la musique ou de me rendre dans un grand magasin m'angoisse. Je ne me sens bien qu'entre les quatres mûrs de ma maison sauf si je suis accompagnée. Là je me sens mieux, comme si la présence d'une autre personne était une sorte d'armure face aux regards des autres. Pourtant je n'ai rien qui pourrait faire que l'on me regarde à part ma blondeur ;-).
J'ai décidé, alors que j'allais très mal dans l'après-midi, d'appeler W mon ami depuis plus d'un an, que vous connaissez un peu si vous avez lu mon blog. Ce coup de fil m'a fait énormément de bien, plus que je ne l'aurais imaginé. Cette écoute gratuite, cette voix que j'aime, ces mots, le tout m'a fait penser un instant que j'étais importante pour quelqu'un, que je comptais. C'est peut-être simplement de cela dont j'avais besoin. Nous devons nous voir Jeudi et j'en suis très heureuse.
C'est une relation que j'ai totalement appris à gérer. Aujourd'hui je la vis très bien et cet homme compte toujours autant à mes yeux.
W me réconcilie avec la gente masculine même s'il a aussi ses périodes de silence total. Je le connais, j'essaie de le comprendre, mais il est là, toujours présent même si nous avons un peu bravé des tempêtes tous les deux. L'amour a de multiples facettes.