Pourquoi cette sensibilité à fleur de peau qui me bouffe la vie ?
J'ai rencontré un homme lundi dernier, le temps d'un repas ensemble et je m'aperçois aujourd'hui que j'ai été séduite bien qu'il n'ait pas pu venir à notre second rendez-vous de vendredi.
Suis-je une enfant gâtée au point de ne pouvoir essuyer ce que je considère aujourd'hui comme un échec ?
Je n'aime pas cela car à chaque fois, je me remets en question.
Je ressens la même chose que lors du refus qui m'a été fait pour ma formation. Cette boule dans le ventre qui me serre au point de ne plus savoir quoi faire.
Quelle erreur ai-je commise pour ne pas avoir ce que je désire ?
Faire des caprices, cela ne me ressemble pas. J'ai toujours accepté les refus de mes parents mêmes si quelquefois ils me faisaient mal comme ces bottes rouges vernis à lacets dont j'ai longtemps rêvé et que je n'ai jamais eu.
La résignation, l'acceptation ou le renoncement, je les ai souvent vécu et souvent de la même manière. J'ai envie de me battre mais je ne connais pas les armes alors je ne fais rien et je souffre en silence.
Que faire, laisser passer le temps et attendre que la vie reprenne son cour normal ?
Difficile d'analyser tout cela, ses sentiments mêlés, cette tristesse qui m'envahit, cette peur aussi ...
15 avril 2007
Sensibilité quand tu nous tiens
Commentaires sur Sensibilité quand tu nous tiens
- Comment s'accomoder ? Y a t'il une recette ? Si quelqu'un la connait, je veux bien qu'il me la donne.
Ba c'est pas grave, on s'en remet mais on devient de plus en plus prudent, distant, inquiet et c'est cela qui me dérange dans cette attitude que j'ai souvent connue chez les hommes. Les uns payent pour les autres... - Il n'y a pas de recette et parfois on ne sait pas s'accomoder des comportements d'un autre. Ce qui importe c'est de trouver une solution pour sortir de l'amertume de cette "nourriture" relationnelle insatisfaisante.
Cette prudence dont tu parles est nécessaire pour apprendre à s'écouter et définir ce qu'on goûte ou pas dans une relation. Ce n'est pas forcément négatif que d'apprendre à se protéger de ce qui nous fait du mal)
- Comme le dit Pierre, tu n'as rien à te reprocher, tu as été sincère, mais tes attentes n'étaient pas les siennes.
Il n'y a pas de recette, si ce n'est le temps qui atténue les maux. Attendre, espérer, souffrir peut être, espérer encore, et recevoir, cela fait partie de la vie, cela nous permet d'avancer, et cela nous prouve que nous restons sincères et attentifs à la vie.
Courage Christine, et bravo pour ton texte sur paroles plurielles)
- Ma déception vient du fait qu'il ne dise rien. J'aurais préféré un "on en reste là". Cela m'aurait moins attristée que ce "oui, j'ai envie de te revoir mais j'ai un gros problème à résoudre pour lequel tu ne peux pas m'aider".
Est-ce que je suis exigeante ? Oui, peut-être finalement... On exige souvent des autres ce que l'on est soit-même et on a pas forcément raison.
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J'ai l'impression que tu as cru en un désir partagé, et cela ne semble plus être le cas sans qu'il ne te le dise vraiment. Tu es dans l'incertitude.
Je ne vois aucun échec de ta part là dedans : tu as été sincère et fidèle à vos "engagements". C'est lui qui ne s'y est pas tenu.
Ta part, maintenant, c'est de prendre acte de ce son attitude indique : un désir moindre que le tien. A toi de voir comment tu peux t'en accomoder.